Propositions citoyennes alternatives au projet de 2+1 voies à 110km/h entre Saint-Lô et Coutances . Notre Collectif 972 travaille à la mise en place d'une véritable concertation avec les citoyens pour un aménagement de cet axe qui développe une mobilité alternative au "tout voiture" , répondant aux impératifs de notre époque . Une mobilité équitable pour tous et qui assure une véritable cohésion de notre territoire. Une mobilité qui préserve le cadre de vie des habitants, qui réponde aux enjeux climatiques vitaux , qui protège la nature et l'environnement. Une mobilité qui préserve notre bocage .
voici le questionnaire que nous vous invitons à remplir. Cliquez sur le lien ci-dessous qui ouvrira un formulaire Google dont nous analyserons les réponses pour participer à la réflexion actuelle.
Le formulaire est volontairement court, moins de 5 minutes, et merci pour votre temps !
Vous pouvez aussi aller sur le site du Conseil Départemental pour participer à la concertation qu’il organise. En signe de protestation contre le manque de démocratie du Conseil, nous vous invitons à ne répondre à aucune question, et juste à manifester votre mécontentement sur la dernière question où vous pouvez vous exprimer de façon libre.
Au printemps 2022, devant l’ampleur et le nombre des projets routiers, un collectif nationale s’est monté, réunissant de nombreux collectifs locaux pour demander un moratoire national sur tous les projets routiers destructeurs du territoire.
Ce collectif « La Déroute des Routes » a été entendu par des députés et bientôt des sénateurs pour que des lois et amendements soient proposés à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
Ces projets sont contestés par des collectifs et des associations. Une enquête publiée par Reporterre en mai révélait que le coût total de ces projets représente actuellement un gaspillage de 13 milliards d’argent public, engagés dans le fret routier et le bétonnage de terres agricoles et naturelles.
Nos collectifs se mobilisent pour demander que l’argent public soit utilisé par l’État pour engager de véritables politiques publiques de transports collectifs et doux et de transport de marchandises par le rail et le fluvial pour cesser la surenchère routière qui nous conduit droit dans le mur.
La France s’est engagée dans la Stratégie Nationale Bas Carbone et à l’objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050. Ces stratégies impliquent de diminuer de 40% nos émissions territoriales en 2030 par rapport à 1990, et de diviser par 2 la consommation d’espace sur la décennie qui arrive par rapport à la précedente. Hors, l’étude Projet Local, Impact Global publiée par Terres de Luttes et le cabinet BL Evolution en mai, les 32 projets routiers étudiés représentent à eux seuls 17 000 hectares d’artificialisation, soit un an du budget alloué par l’objectif ZAN.
Les émissions de GES territoriales supplémentaires dues aux projets d’aménagement routiers prévus par l’Etat ne sont pas compatibles avec les objectifs fixés en la matière, alors même que la question du trafic induit n’est que rarement prise en compte dans les études d’impact conduites jusqu’alors sur les projets.
L’Etat mène donc un double discours et un double jeu. D’un côté, il fixe des objectifs chiffrés pour réduire notre impact climatique et environnemental, de l’autre, il soutient financièrement et politiquement des dizaines de projets contestables et contestés au regard des enjeux écologiques, climatiques et sanitaires.
Il est encore temps de prendre un autre chemin, et de stopper la destruction des paysages et la course folle vers l’augmentation des pollutions et émissions de CO2. Le Pays de Galles l’a déjà fait, pourquoi pas nous ?